En période de FIAC comme autant d'avant-première, de nombreuses galeries
exposent le meilleur de leurs artistes favoris. C'est le cas d'Applicat-Prazan, spécialiste de l'Ecole de
Paris des années 1950, qui remet en lumière l'œuvre singulière de Jean Michel Atlan (1913-1960).
Ce créateur tourmenté est passé par la Sorbonne avant de se laisser entoiler dans les réseaux
de couleurs. Chacune de ses œuvres est un puzzle puissamment rythmé par les forces telluriques d'un langage
à décrypter.
On comprend son refus de se laisser enfermer
dans la figuration réaliste comme dans l'abstraction lyrique. "Une forme m'intéresse, disait-il,
seulement quand elle vit, c'est alors qu'elle n'est plus abstraite, elle est vivante !"
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