et la grande fatigue vint ......
...comment avons nous fait pour en arriver là ..........avec cette fièvre qui coule toujours de nos âmes ......comment avons nous fait pour désirer si peu.......
......pour ne plus que regarder .......ne plus bouger que pour survivre......comment avons nous fait pour en arriver là .....avec cette tentative de haine ....
....Maya....jeu magique...l'envers du décor est terrible....il est difficile de bien jouer dans le rôle....Maya...la terre suinte la vie que l'on a effacée...tu voulais voir....
... ..comment avons nous fait pour en arriver là.....
....... et puis encore , encore, cette étincelle de vie qui se réveille par la magie d'un regard .....
.......cette montée en puissance d'une force primale qui renaît toujours......
....cette odeur de terre humide , ce vent , cette lueur au loin...déjà si proche....la vie....pour une éternité de destruction ! et puis encore, encore.....
.....pardon pour ce sourire triste ......le temps le temps.....aurons-nous encore le temps cette fois......même dans l'oubli nous nous chercherons.....
2007/2008 jphil humain
quelque part mais qu'importe ...
les voici les torrents de plasma
régénérant nos terres
les arbres vont fleurir >> les bouches d'abdomen
en bourgeons délicats exhalent l'encens
comme des seins de femme fruit aux saveurs humides >> après l'esprit
diluant les boules nerveuses viendra le corps
la chair à cette heure on a retrouvé le cadavre
chuchote une continuité possible de celui qui n'existait pas
j-phil (wolf trap)
la poésie......et
ce putain d'espoir indestructible drogue de survie de l'espèce il est temps de parler ...même s'il se fait tard ...se taire est coupable....car les autres en profitent pour parler ... mais il faut faire attention le délit d'opinion est revenu......
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la peur
pour Laika et tous les autres animaux,morts dans l'espace
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épave lentement la pluie coule goutte à goutte d'amertume un coeur tinte au miroir sombre l'ennui erre au raz du sol lentement la pluie coule
doucement la pluie coule le hublot cotonné de buée épaisse se fige en oeil sans pupille morne bouchon d'un sarcophage doucement la pluie coule >>> |
>> calmement la pluie coule deux lèvres s'abouchent au mamelon sanglant elles s'abreuvent à longs traits d'un jus de pus sucré calmement la pluie coule
rageusement la pluie coule le sang jaillit à gros bouillon de la morsure pendante il est trop tard la tête tombe rageusement la pluie coule
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et cette PEUR...... Celà commence par une petite indisposition,puis la sueur.... Beaucoup de sueur .... Accélération,décélération cardiaque,les tremblements,les tics,l'autopunition.. tout devient très vite insupportable,les sons,les couleurs,les odeurs,les lieux clos.... Et puis la dernière certitude craque Le vide seule la peur est là pour rien sans raisons La vieille peur imprégnée dans chaque cellule,la peur ancestrale venue du fond des temps.. La peur patiemment accumulée par des générations de tarés,de refoulés,de sacrifiés..... Les sensitifs l'on déjà détectée Pour les autres sera beaucoup plus long N'ayez crainte tout sera prêt pour la GRANDE PEUR ....... Pliez dans vos carlingues.....il ne vous restera que les drogues pour ne pas devenir pierre... |
avec tous
mes voeux
de bonheur
jphil |
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un peu rayon de lune rayon de soleil mon petit coeur aquatique que ce fût long pour te trouver dans ce nid de sang chaud toi que j'ai connu autrefois dans ce souffle palpitant comme un oisillon fébrile d'une aube trop glaciale frêle de vie frêle de mort
ceci est inconnu............ j-phil
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ce n'est rien et puis reviens la force de vivre quelle saloperie de vivre sans toi belle punition pour ce singe qui s'accommode de tout je n'avais pas encore assez maigri pour comprendre l'incompréhensible pas suffisamment de convulsions de rêves noirs mais j'avais une petite compensation...........la haine .........un peu d'amour encore
j-phil |
A propos d'un singe savant Toujours cette route et sa chevelure végétale Ou nul ne peu s'arrêter Des hordes de villageois guettent La moindre glissade énergétique .....au-delà des fosses pour inadapté Loin des viandes boursouflées Et leur goût sordide de chair couverte de soie Loin des peaux parcheminées percées de dagues Des planètes gavées de sang mouillé .....petit lutin ta tête se bouffe Chaque perçure façonne un cortège de pourriture Situation difficile les rats sont déjà là Avec leur fourrure couverte de boulettes Ils vivent dans vos ventres et vos têtes >>
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>> Ne mordant qu'à coup sûr Et l'enfer des dégradations Des poches et des tumeurs pleines de vie liquide Et ce fouillis mental qui s'accommode de tout Ne jamais avoir peur même le corps coupé en deux Grande promenade chez les civilisés et leurs usines à tuer Bien bonne conscience de pou savant aux orifices pasteurisés La grande apothéose carnaval du grand progrès pompe à vélo Ca pue cela à toujours pué Cette lune nous donnera peut-être encore des géants Les porteurs de gênes sont déjà là En attendant mangez votre soupe Tic tac tic tac La bombe est à grand retardement j-phil (publié dans la revue Plasma 7 /1994)
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